sur la confidentialité des causes
de François
Date de publication : 06/12/2019

Texte original

RESCRIPTUM EX AUDIENTIA SS.MI


Il Santo Padre Francesco, nell’Udienza concessa a Sua Eccellenza Mons. Edgar Peña Parra, Sostituto per gli Affari Generali della Segreteria di Stato, il giorno 4 dicembre 2019, ha stabilito di emanare l’Istruzione Sulla riservatezza delle cause, allegata al presente Rescriptum e che ne forma parte integrante.

Il Santo Padre ha disposto che esso abbia fermo e stabile vigore, nonostante qualsiasi cosa contraria anche se degna di speciale menzione, che sia promulgato tramite pubblicazione su L’Osservatore Romano, entrando in vigore immediatamente, e quindi pubblicato nel commentario ufficiale degli Acta Apostolicae Sedis.


Dal Vaticano, 6 dicembre 2019


Pietro Card. Parolin

Segretario di Stato



ISTRUZIONE

Sulla riservatezza delle cause


1. Non sono coperti dal segreto pontificio le denunce, i processi e le decisioni riguardanti i delitti di cui:

a) all’articolo 1 del Motu proprio “Vos estis lux mundi”, del 7 maggio 2019;

b) all’articolo 6 delle Normae de gravioribus delictis riservati al giudizio della Congregazione per la Dottrina della Fede, di cui al Motu proprio “Sacramentorum Sanctitatis Tutela”, di San Giovanni Paolo II, del 30 aprile 2001, e successive modifiche.

2. L’esclusione del segreto pontificio sussiste anche quando tali delitti siano stati commessi in concorso con altri delitti.

3. Nelle cause di cui al punto 1, le informazioni sono trattate in modo da garantirne la sicurezza, l’integrità e la riservatezza ai sensi dei canoni 471, 2° CIC e 244 §2, 2° CCEO, al fine di tutelare la buona fama, l’immagine e la sfera privata di tutte le persone coinvolte.

4. Il segreto d’ufficio non osta all’adempimento degli obblighi stabiliti in ogni luogo dalle leggi statali, compresi gli eventuali obblighi di segnalazione, nonché all’esecuzione delle richieste esecutive delle autorità giudiziarie civili.

5. A chi effettua la segnalazione, alla persona che afferma di essere stata offesa e ai testimoni non può essere imposto alcun vincolo di silenzio riguardo ai fatti di causa.


Texte Français

RESCRIPTUM EX AUDIENTIA SS.MI


Le Saint-Père François, au cours de l’audience accordée à S.Exc. Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les affaires générales de la secrétairerie d’Etat, le 4 décembre 2019, a établi de publier l’instruction Sur la réserve des causes, jointe au présent Rescriptum et qu’elle en constitue une partie intégrante

Le Saint-Père a disposé que celui-ci entre en vigueur de façon ferme et stable, nonobstant toute chose contraire, même digne de mention spéciale, qu’il soit promulgué au moyen de sa publication sur L’Osservatore Romano, entrant en vigueur immédiatement, puis qu’il soit publié dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.


Du Vatican, le 6 décembre 2019


Pietro card. Parolin 

Secrétaire d’Etat



INSTRUCTION

Sur la confidentialité des causes


1. Ne sont pas couverts par le secret pontifical les dénonciations, les procès et les décisions relatifs aux délits énoncés:

a) à l’article 1 du Motu proprio «Vos estis lux mundi», du 7 mai 2019;

b) à l’article 6 des Normae de gravioribus delictis réservées au jugement de la Congrégation pour la doctrine de la foi, énoncées dans le Motu proprio «Sacramentorum Sanctitatis Tutela», de saint Jean-Paul II, du 30 avril 2001, et ses modifications successives.

2. L’exclusion du secret pontifical subsiste également quand ces délits ont été commis en concours avec d’autres délits.

3. Dans les causes mentionnées au point 1, les informations sont traitées de façon à en garantir la sécurité, l’intégrité et la confidentialité, conformément aux canons 471, 2° CIC et 244 §2, 2° CCEO, afin de préserver la réputation, l’image et la sphère privée de toutes les personnes impliquées.

4. Le secret professionnel n’empêche pas l’accomplissement des obligations établies en tout lieu par les législations nationales, y compris les éventuelles obligations de signalement, ainsi que l’exécution des requêtes exécutives des autorités judiciaires civiles.

5. Aucun devoir de silence sur les faits en cause ne peut être imposé à celui qui effectue un signalement, à la personne qui affirme avoir été offensée et aux témoins.